Les reportages - 53e Jazz à Juan 2013 - Garland Jeffreys - Diana Krall Antibes Juan-les-Pins le 19 juillet 2013

Garland Jeffreys
Garland Jeffreys s’est fait connaître avec « Matador », un hit qui l’a fait découvrir un peu partout dans le monde. Depuis, ce grand ami de feu Bob Marley, du « Boss » Springsteen et de Lou Reed, ce fan de Nat King Cole, s’illustre dans l’univers cosmopolite de son New-York natal, en virevoltant sur les rythmes blues, soul, reggae, jazz ou folk. De Louis Armstrong à James Brown, en passant par Bo Diddley, ce métis afro-latino-américain célèbre ses héros en se nourrissant de leurs œuvres, pour mieux façonner encore son écriture et son sens inné de l’interprétation, avec la gourmandise qui a fait la richesse de sa carrière.



Diana Krall

Les plus belles salles du monde accueillent aujourd’hui celle qui est devenue l’une des grandes dames du jazz, et la pinède Gould se réjouit de la redécouvrir, après son triomphe en 2010. Redécouvrir est bien le mot. Car si Diana Krall (longs cheveux blonds et des yeux à faire se pâmer tous les saints) reste une chanteuse au swing convaincant, dont le timbre voilé et la diction parfaite touchent d'emblée, elle n’hésite pas cette année, à la faveur de son nouvel opus « Glad Rag Doll », à casser les codes et monter d’un cran dans l’échelle de la sensualité. Un véritable virage stylistique et musical... Le moins que l’on puisse dire, c’est que la métamorphose est on ne peut plus convaincante.



Reportage : David Vincendeau