Les reportages - Carnaval de Nice « Roi des 5 continents » Corso Nocturne - le 2 mars 2013 (reportage photos David Vincendeau)
Carnaval de Nice « Roi des 5 continents »
Corso Nocturne - le 2 mars 2013
Le Carnaval de Nice
Le Carnaval s’articule autour de deux manifestations distinctes : le Corso carnavalesque -de jour ou de nuit- et la Bataille de fleurs.
Sur la place Masséna, 18 chars allégoriques ou burlesques défileront accompagnés d’éléments d’animation, des arts de rue et groupes musicaux internationaux. Ces corsi carnavalesques prendront des allures de voyages initiatiques… Un tour du monde en 90 minutes !
Face à la mer, la grâce et l’élégance des batailles de fleurs rappelleront le pouvoir des fleurs et mettront en valeur le patrimoine floral de la région.
Un autre volet du Carnaval plus poétique qui est indissociable de l’autre plus ironique.
Vendredi soir, Sa Majesté Carnaval arrive sur la place Masséna pour prendre les clés de la ville annonçant le règne de l’éphémère ; alors, toutes les folies sont permises, l’originalité et l’exubérance sont de rigueur.
Le corso se compose, cette année, de 18 chars conçus selon le thème, d’environ 50 “grosses têtes” en carton-pâte et plus d’une centaine d’éléments d’animation, véritables satellites des chars. Il devient un défilé bigarré aux couleurs éclatantes auquel se mêlent arts de rue et groupes
musicaux venus du monde entier. Le soir, tous les chars sont éclairés, les corsi illuminent alors le coeur de Nice.
Au dernier soir, selon la tradition, Sa Majesté Carnaval défile uniquement avec sa Reine, avant d’être brûlée sur un bûcher en mer ou parfois sur la grève. La colline du Château s’embrase et comme en écho, un feu d’artifice sonorisé est alors tiré sur la Baie des Anges.
La création d’un personnage en “carton-pâte” est une tradition ancestrale : dans un moule, les couches de papier sont successivement collées les unes sur les autres. Ensuite, les peintres donnent la véritable signature à cet art niçois nuancé. Aujourd’hui, seul, le recouvrement offre l’illusion du “carton-pâte”.
Chaque Carnaval est une production originale. Être carnavalier n’est pas un métier, mais une passion, une vocation. Le vaste atelier dans lequel oeuvrent ces artisans, nommé la “Maison du Carnaval”, se transforme en un lieu magique pour quelques mois. Ce travail est le fruit d’une
collaboration avec un coordinateur artistique issu du cinéma et de la publicité.
Si les procédés, les techniques et les matériaux nouveaux ont permis la mécanisation et la modernisation des sujets, les fondements de la fabrication des chars et des “grosses têtes” sont les mêmes qu’à l’origine.
Exigence artistique toujours plus grande, les carnavaliers s’adjoignent les compétences de sculpteurs afin de parfaire la qualité et la beauté des chars.
Reportage : David Vincendeau
Corso Nocturne - le 2 mars 2013
Le Carnaval de Nice
Le Carnaval s’articule autour de deux manifestations distinctes : le Corso carnavalesque -de jour ou de nuit- et la Bataille de fleurs.
Sur la place Masséna, 18 chars allégoriques ou burlesques défileront accompagnés d’éléments d’animation, des arts de rue et groupes musicaux internationaux. Ces corsi carnavalesques prendront des allures de voyages initiatiques… Un tour du monde en 90 minutes !
Face à la mer, la grâce et l’élégance des batailles de fleurs rappelleront le pouvoir des fleurs et mettront en valeur le patrimoine floral de la région.
Un autre volet du Carnaval plus poétique qui est indissociable de l’autre plus ironique.
Vendredi soir, Sa Majesté Carnaval arrive sur la place Masséna pour prendre les clés de la ville annonçant le règne de l’éphémère ; alors, toutes les folies sont permises, l’originalité et l’exubérance sont de rigueur.
Le corso se compose, cette année, de 18 chars conçus selon le thème, d’environ 50 “grosses têtes” en carton-pâte et plus d’une centaine d’éléments d’animation, véritables satellites des chars. Il devient un défilé bigarré aux couleurs éclatantes auquel se mêlent arts de rue et groupes
musicaux venus du monde entier. Le soir, tous les chars sont éclairés, les corsi illuminent alors le coeur de Nice.
Au dernier soir, selon la tradition, Sa Majesté Carnaval défile uniquement avec sa Reine, avant d’être brûlée sur un bûcher en mer ou parfois sur la grève. La colline du Château s’embrase et comme en écho, un feu d’artifice sonorisé est alors tiré sur la Baie des Anges.
La création d’un personnage en “carton-pâte” est une tradition ancestrale : dans un moule, les couches de papier sont successivement collées les unes sur les autres. Ensuite, les peintres donnent la véritable signature à cet art niçois nuancé. Aujourd’hui, seul, le recouvrement offre l’illusion du “carton-pâte”.
Chaque Carnaval est une production originale. Être carnavalier n’est pas un métier, mais une passion, une vocation. Le vaste atelier dans lequel oeuvrent ces artisans, nommé la “Maison du Carnaval”, se transforme en un lieu magique pour quelques mois. Ce travail est le fruit d’une
collaboration avec un coordinateur artistique issu du cinéma et de la publicité.
Si les procédés, les techniques et les matériaux nouveaux ont permis la mécanisation et la modernisation des sujets, les fondements de la fabrication des chars et des “grosses têtes” sont les mêmes qu’à l’origine.
Exigence artistique toujours plus grande, les carnavaliers s’adjoignent les compétences de sculpteurs afin de parfaire la qualité et la beauté des chars.
Reportage : David Vincendeau
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